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B SMART - Santé des sols : les atouts de la fertilisation organique

  • Photo du rédacteur: Thomas
    Thomas
  • 6 août
  • 2 min de lecture

Pour ce troisième épisode, Le Champ des possibles s'intéresse à la fertilisation organique, une alternative durable aux engrais minéraux, essentielle pour la transition écologique de l'agriculture.


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Santé des sols : les atouts de la fertilisation organique


La fertilisation organique, issue de produits d’origine animale ou végétale sans ajout de matières minérales, représente une ressource précieuse pour régénérer les sols et réduire l'empreinte carbone de l'agriculture. L’utilisation d’engrais minéraux soulève aujourd'hui deux défis majeurs : la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la reconquête de la souveraineté alimentaire. La guerre en Ukraine a mis en lumière la forte dépendance de l'Europe — et de la France — aux fertilisants minéraux, composés principalement de NPK (azote, phosphore, potassium), dont une grande partie provenait de Russie, tandis que leur assemblage s’effectuait en Ukraine. Selon l’Union des industries de la fertilisation (Unifa), la production française ne couvre que 34 % des besoins annuels en engrais azotés.


Dans ce contexte, la fertilisation organique apparaît comme une solution stratégique pour l'avenir. Une étude menée par Elabe pour Veolia révèle que 18 % des agriculteurs français utilisent déjà des fertilisants organiques, et que 16 % prévoient de s'y convertir. Toutefois, comme le souligne Paul-Antoine Sebbe, directeur de Veolia Agriculture France, ""ce ne sera jamais tout ou rien"" : l’enjeu est de trouver un équilibre entre engrais minéraux et organiques, tout en favorisant la régénération des sols par des pratiques agronomiques telles que la rotation des cultures.


Néanmoins, plusieurs freins ralentissent aujourd’hui le développement des fertilisants organiques. D’abord, l’investissement nécessaire est souvent difficile à assumer pour des agriculteurs aux revenus fragilisés. Ensuite, la réussite de cette transition impose une gestion rigoureuse de la circularité des déchets organiques, ainsi que des investissements dans des infrastructures adaptées et un cadre réglementaire favorable.


 
 
 

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